Le seul être humain qui vit encore à Fukushima
Il vit encore à Fukushima, zone radioactive !
Après le Tsunami de 2011 qui a mis en péril la centrale nucléaire de Fukushima et provoqué des fuites radioactives, toute la population de la zone a fui pour survivre, laissant tout derrière eux, y compris leurs animaux.
Quatre ans après, Naoto Matsumura, un ancien ouvrier de construction, est le seul a être revenu sur les lieux pour prendre soin de ces animaux abandonnés. C’est en fait lorsqu’il est retourné dans la ville après le désastre pour voir ce que ses chiens étaient devenus, et s’ils avaient survécu, qu’il a trouvé des centaines d’animaux, chats, chiens, vaches, poneys, autruches, laissés à leur triste sort. Aujourd’hui, il vit à Fukushima, en compagnie des ses nouveaux amis, et va chaque jour chercher de la nourriture et de l’eau en dehors de la zone à risques pour nourrir et donner de l’amour à ces petites bêtes esseulées. Il raconte : « nous avons tous été abandonnés par le gouvernement, donc les animaux et moi, nous restons ici. »
Là-bas, on l’appelle le « gardien des animaux de Fukushima » pour son dévouement et son travail acharné pour nourrir les animaux laissés derrière par les habitants qui se sont enfuis pour évacuer la zone. Il est tout à fait conscient des risques qu’il encourt et de la radiation qu’il subit quotidiennement, mais ce n’est pas cela qui va l’arrêter. Il fait juste attention à manger uniquement de la nourriture qui provient de l’extérieur, afin de diminuer les dangers de la contamination.
Partager cet article c’est la meilleure façon de lui rendre hommage et de montrer au monde une belle leçon d’humanité.
«Je n’avais pas le choix, je devais rester», raconte Naoto Matsumura. «Je ne pouvais pas laisser les animaux.»
Il a découvert que des milliers d’animaux étaient morts car ils avaient été laissés dans leurs enclos ou attachés sans eau ni nourriture.
Il passe la plupart de son temps dans la zone interdite, mais fait souvent des allocutions et des conférences de presse dans d’autres villes, pour témoigner de la souffrance subie par sa ville, et obtenir de l’aide pour ses animaux.
Source: www.boredpanda.com