ALERTE : multiplication inquiétante de la parvovirose

La parvovirose canine

Plusieurs cas de parvovirose ont été récemment recensés dans plusieurs régions de France. Egalement appelée gastro-entérite hémorragique virale, la parvovirose est une maladie virale du chien et des autres canidés (loup, renard), très contagieuse et fréquemment mortelle.

Comment les chiens attrapent-ils la parvovirose ?

C’est un tout petit virus très résistant dans le milieu extérieur ainsi qu’à de nombreux désinfectants. La contagion se fait donc principalement dans le milieu extérieur souillé par les selles de chiens malades. Les animaux atteints sont surtout les chiots, les chiens adultes non vaccinés et les chiens en collectivité (élevage). Il est donc très important de nettoyer son habitat à l’eau de javel.

Symptômes de la parvovirose

La parvovirose est une maladie grave qui se caractérise par :

– Des diarrhées hémorragiques
– Des vomissements
– Une perte d’appétit
– Une déshydratation
– Un état d’abattement

Chez les jeunes animaux, principales victimes de la maladie, les symptômes sont fulgurants : le chiot est atteint d’une diarrhée hémorragique d’odeur nauséabonde caractéristique. Des vomissements sont également possibles.
Le chien présente de la fièvre, est très abattu et se déshydrate très rapidement. Le virus s’attaque également aux globules blancs du sang, ce qui entraîne une baisse des défenses de l’organisme et donc une sensibilité accrue aux autres infections notamment bactériennes. Chez les chien adultes, les symptômes sont identiques mais en général moins marqués.

Si ces symptômes sont proches de ceux d’une simple gastro, ils ne sont pas à prendre à la légère : la présence de sang dans les selles, notamment, doit vous alerter et vous inciter à consulter un vétérinaire immédiatement.

Ces symptômes apparaissent 3/4 jours après l’infection. Une fois déclarés, ils peuvent causer la mort de l’animal dans les 2 à 5 jours, pour 20 à 30% des cas. La maladie peut également provoquer des complications, telles que des surinfections ou des problèmes hépatiques, qui peuvent aussi aboutir au décès de l’animal. Les chiots, particulièrement vulnérables, y succombent généralement.

Diagnostic

Il se fait sur la base des symptômes et sur leur évolution fulgurante. S’il le souhaite, le vétérinaire peut confirmer son diagnostic par :

  • un test de dépistage sérologique possible par prise de sang sur les animaux non vaccinés.
  • un test directement effectué sur les selles qui permet de mettre en évidence le virus.

On peut aussi parfois observer une baisse des globules blancs du sang.

La vaccination, seul remède à la parvovirose

Il faut bien sûr éviter tout contact avec un animal malade. Il existe un vaccin que l’on pratique dès la huitième semaine qui consiste en deux injections à un mois d’intervalle. Le rappel se fait tous les ans ou tous les deux ans suivant le risque évalué. Dans les élevages ou dans les zones à risque, on peut utiliser d’autres protocoles (vacciner plus tôt, dès l’âge de six semaines, et pratiquer trois injections). Contre cette maladie, il n’existe pas de traitement particulier. Seuls des anti-vomitifs, anti-acides, antibiotiques et perfusions sont administrés aux chiens souffrant de parvovirose. Cette maladie nécessite une hospitalisation. La remise sur pattes de l’animal peut prendre jusqu’à quinze jours.

Actuellement, cette recrudescence de parvovirose semble toucher notamment le Nord de la France, en particulier le Valenciennois, ainsi que le Nord-Est toulousain. Mais aucune région n’est épargnée par cette maladie.

Source: www.cachorrogato.com

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